Célèbre pour son service de SVoD en streaming , Netflix est présent depuis le début l'année en Grande-Bretagne. Netflix a dévoilé il y a peu ses résultats du premier trimestre. Il en a profité pour annoncer aussi qu'il allait s'ouvrir à un marché supplémentaire en Europe d'ici la fin de l'année. Malheureusement, le groupe n'a pas précisé quel pays sera concerné. Serait-ce la France ? On évoque surtout l'Espagne ainsi que l'Allemagne. "Nous avons décidé de nous ouvrir à un marché européen attractif supplémentaire au quatrième trimestre de cette année." Netflix est actuellement présent aux USA, au Canada, en Amérique Latine, au Royaume-Uni ainsi qu'en Irlande.
Les derniers résultats du groupe restent mitigés. Netflix a perdu plus d’1 million d’abonnés à son service de location de DVD et Blu-ray, et essuyé une perte nette de 5 millions de dollars. Il a néanmoins recruté 1,21 million de clients à l'international où son portefeuille d'abonnés est évalué à 3,07 millions. Le groupe anticipe aussi 7 millions de nouveaux abonnés pour son activité streaming aux Etats-Unis.
http://www.hdnumerique.com/actualite/ar ... -2012.html
News : Netflix compte s'étendre un peu plus en Europe dès 20
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Re: News : Netflix compte s'étendre un peu plus en Europe dès 20
je doute que ce soit la france.
car ici, on voit d'un très mauvais oeil l'arrivée d'un système de forfait mensuel pas cher. qui mettrait en péril toutes les offres de VoD dont certains souhaiteraient encore augmenter les prix.
car ici, on voit d'un très mauvais oeil l'arrivée d'un système de forfait mensuel pas cher. qui mettrait en péril toutes les offres de VoD dont certains souhaiteraient encore augmenter les prix.
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Re: News : Netflix compte s'étendre un peu plus en Europe dès 20
* Vente et location de supports vidéographiques, vidéo à la demande avec paiement à l'acte : 4 mois
* Télévision payante de cinéma ayant signé un accord avec les organisations du cinéma : 10 mois
* Télévision payante de cinéma : 12 mois
* Télévision payante (hors cinéma) ou non payante et coproductrice du film : 22 mois
* Télévision payante (hors cinéma) ou non : 30 mois
* Vidéo à la demande par abonnement : 36 mois
* Mise à disposition en vidéo à la demande gratuite : 48 mois
Ces délais pour la première exploitation d'un média dans un des modes pré-cités ont été établies par le Centre National de la Cinématographie. Ils datent du 6 juillet 2009. Seul le CNC peut accorder, à titre dérogatoire, l'autorisation à un film d'être exploité beaucoup plus rapidement. Enfin, et on l'oublie assez souvent, ces délais sont des minimums, les producteurs ou exploitant d'un film étant autorisés à les allonger.
Notre chronologie des médias est donc des plus contraignantes. C'est la plus contraignante d'Europe. A l'heure d'Internet et de la possibilité d'avoir un film de façon illégal dans les milieux obscurs du Net, beaucoup d'observateurs critiquent ces délais, les jugeant inadaptés et trop longs. De plus, notre chronologie des médias est mauvaises pour notre économie : toujours à l'heure d'Internet, beaucoup de gens passent par l'importation pour avoir des films en DVD ou en blu-ray beaucoup plus rapidement.
Toujours selon ses observateurs, et une nouvelle fois toujours à l'heure d'Internet, notre chronologie des médias nuit à l'émergence et au développement de service de vidéo à la demande par abonnement. Canal+ Infinity a vu le jour, mais on ne peut que douter de son succès, compte tenu que le service ne proposera aucun film récent à son catalogue. Au moment où j'écris ces lignes, le service ne pourrait proposer que des films qui sont sortis le 29 avril 2009, au maximum. Des films que les Internautes auront soit déjà acheter en DVD ou en blu-ray, soit déjà télécharger illégalement. Si Netflix ne souhaite pas s'intaller en France, c'est donc pour cette raison. Le service ne rencontrait aucun succès dans l'Hexagone, avec une telle chronologie. Il n'attend qu'une chose pour poser les pieds chez nous : que cette chronologie soit révisée, qu'elle soit remise au goût du jour, qu'elle colle à la réalité d'aujourd'hui, tout simplement.
Je pense, pour ma part, qu'il faudrait abolir toutes les chronologie des médias, dans tous les pays d'Europe, et en venir à un système comme aux Etats-Unis. Au pays de l'Oncle Sam, les producteurs des films décident eux-même des dates d'exploitation. Ils signent des contrats avec les différents exploitants, distributeurs et service de VOD... et puis c'est tout ! Je n'aime pas l'ultra-libéralisme, mais, dans le cas présent, je pense que tout le monde aurait à y gagner. Les chronologies des médias sont antédiluviennes et ne collent plus à la réalité d'aujourd'hui, surtout avec Internet.
* Télévision payante de cinéma ayant signé un accord avec les organisations du cinéma : 10 mois
* Télévision payante de cinéma : 12 mois
* Télévision payante (hors cinéma) ou non payante et coproductrice du film : 22 mois
* Télévision payante (hors cinéma) ou non : 30 mois
* Vidéo à la demande par abonnement : 36 mois
* Mise à disposition en vidéo à la demande gratuite : 48 mois
Ces délais pour la première exploitation d'un média dans un des modes pré-cités ont été établies par le Centre National de la Cinématographie. Ils datent du 6 juillet 2009. Seul le CNC peut accorder, à titre dérogatoire, l'autorisation à un film d'être exploité beaucoup plus rapidement. Enfin, et on l'oublie assez souvent, ces délais sont des minimums, les producteurs ou exploitant d'un film étant autorisés à les allonger.
Notre chronologie des médias est donc des plus contraignantes. C'est la plus contraignante d'Europe. A l'heure d'Internet et de la possibilité d'avoir un film de façon illégal dans les milieux obscurs du Net, beaucoup d'observateurs critiquent ces délais, les jugeant inadaptés et trop longs. De plus, notre chronologie des médias est mauvaises pour notre économie : toujours à l'heure d'Internet, beaucoup de gens passent par l'importation pour avoir des films en DVD ou en blu-ray beaucoup plus rapidement.
Toujours selon ses observateurs, et une nouvelle fois toujours à l'heure d'Internet, notre chronologie des médias nuit à l'émergence et au développement de service de vidéo à la demande par abonnement. Canal+ Infinity a vu le jour, mais on ne peut que douter de son succès, compte tenu que le service ne proposera aucun film récent à son catalogue. Au moment où j'écris ces lignes, le service ne pourrait proposer que des films qui sont sortis le 29 avril 2009, au maximum. Des films que les Internautes auront soit déjà acheter en DVD ou en blu-ray, soit déjà télécharger illégalement. Si Netflix ne souhaite pas s'intaller en France, c'est donc pour cette raison. Le service ne rencontrait aucun succès dans l'Hexagone, avec une telle chronologie. Il n'attend qu'une chose pour poser les pieds chez nous : que cette chronologie soit révisée, qu'elle soit remise au goût du jour, qu'elle colle à la réalité d'aujourd'hui, tout simplement.
Je pense, pour ma part, qu'il faudrait abolir toutes les chronologie des médias, dans tous les pays d'Europe, et en venir à un système comme aux Etats-Unis. Au pays de l'Oncle Sam, les producteurs des films décident eux-même des dates d'exploitation. Ils signent des contrats avec les différents exploitants, distributeurs et service de VOD... et puis c'est tout ! Je n'aime pas l'ultra-libéralisme, mais, dans le cas présent, je pense que tout le monde aurait à y gagner. Les chronologies des médias sont antédiluviennes et ne collent plus à la réalité d'aujourd'hui, surtout avec Internet.