PS3 blueman a écrit :le DVD à été commercialisé en fevrier 97, et le BR en Novembre 2006 donc la premiere année pleine en 98 pour le dvd et en 2007 pour le BR ne sont pas tout à fait comparable comme tu le fait car en fin decembre 98 le DVD avait 22 mois alors qu'en fin décembre 2007 le BR avait à peine 14 mois.
cela dis je t'accorde qu'il n'est pas plus juste de comparer 97 à 2007 (ce qu'a fait l'institut GFK) car là ca serait le dvd qui serait desavantagé et les parts de marché serait à l'avantage du BR (sauf qu'au lieu d'avoir 8 mois de décalage en faveur du DVD on aurait 4 mois en faveur du BR)
donc difficile de comparer à moins de comparer en mois et encore là un gros decalage avec les fetes de fins d'années qui ne correspondrait plus!
Personnellement, j'ai la date d'avril 1997 aux USA pour la commercialisation du DVD et plutôt de juin ou juillet 1997 pour la France. Le premier DVD sorti par un éditeur français fut édité en juillet 1997. Pour le Blu-ray, en revanche la commercialisation a bien commencé fin octobre- début février en France. L'écart proportionnel semble donc plus proche de 3 ou 4 mois que de 8 mois... et surtout l'avance du DVD dans son calendrier de sortie est toute relative puisque 1997 pour le DVD et 2006 pour le Blu-ray était leur 1er "quatrième trimestre", le plus sensible du point de vue des ventes, les 3 mois d'avance proportionnelle du DVD n'ont finalement que peu joué...
Allez, pour relancer le débat des comparaisons voici un article où l'on retrouve des commentaires du cabinet GFK que le président du BDA français a dû "oublier" de citer alors que son communiqué se basait pourtant sur une de leurs études :
Le Blue-Ray ne décolle pas
Un an après son adoption, le Blu-ray n’a toujours pas réussi à s’imposer. Les prix élevés des disques et des machines, mais aussi la crise ont freiné son adoption. « C’est un marché encore confidentiel », selon Michaël Mathieu, analyste de l’institut d’études Gfk et la conversion à ce format sera «plus longue que ce qu’on a connu en 1995-97 avec le passage de la cassette vidéo VHS au DVD ».
Les ventes de lecteurs de salon Blu-ray (hors PS3) devraient atteindre les quatre millions en 2008 (source : Strategy Analytics) et rester loin derrière les lecteurs standard (111 millions).
En France, le cap des 130.000 unités prévues en juin par Gfk n’a pas été dépassé. Même constat du côté des ventes de titres Bluray qui ne représentent que 2 % environ des titres commercialisés. « La cible n’est pas la même » qu’au moment de l’éclosion du DVD souligne Michaël Mathieu. « On touchait alors l’ensemble des foyers qui avaient une télévision, aujourd’hui, il faut avoir un écran haute définition pour y avoir accès, ce qui divise déjà le public au minimum par trois ».
Pour Jean-Yves Mirski, le délégué général du MI, les premiers résultats observés sont néanmoins « encourageants et sur l’ensemble de l’année, 5 millions de Blu-ray pourraient être vendus sur le marché français ». « En octobre et en novembre, il représente en valeur autour de 7 % du chiffre d’affaires des ventes de DVD », indique-t-il. Pour des films comme Cloverfield ou There Will Be Blood, le Blu-ray représenterait même jusqu’à 15 % des ventes.
Helen Davis, en charge du département vidéo au sein du cabinet britannique Screen Digest, est moins optimiste: « Nous pensons que le climat économique va ralentir la transition vers le Blu-ray. Les gens vont reporter leur achat sauf si leur lecteur de DVD tombe en panne, et même dans ce cas, ils pourraient choisir de dépenser plutôt 50 euros dans un lecteur basique ».
L’année 2009 devrait toutefois être déterminante pour le Blu-ray.« Le marché devrait largement plus que doubler », confie Arnaud Brunet, secrétaire général de l’association Wuray Partners France, qui se veut rassurant : « Nous constatons déjà une accélération, notamment aux Etats-Unis ». Quant aux nouveaux moyens de distribution des films, comme la vidéo à la demande, ils ne constituent pas, selon lui, une menace immédiate. « Les consommateurs sont encore très attachés au support physique », souligne-t-il. D’après Screen Digest, les Français ne consacreront d’ici 2012 que 2 % de leur budget à l’achat de films par Internet.
Source : Cinéma chez soi
http://buzzybee.fr/2009/03/le-blue-ray-ne-decolle-pas/