Malgré une hausse des ventes de Blu-ray Disc qui ont progressé de 20%, le marché global de la vidéo (DVD, VOD et Blu-ray) a connu une baisse de 5% au premier trimestre de l’année 2012. Ce climat défavorable inquiète particulièrement le SEVN, le Syndicat de l’édition vidéo numérique qui en appelle au Gouvernement. Le SEVN souhaiterait en effet que soit mis en place dans les prochains mois “un cadre institutionnel soutenant les efforts d'offre et d'innovation des acteurs du secteur.”
Alors que la baisse du DVD n’est pas compensée par la croissance du Blu-ray et de la VOD, le Syndicat souhaiterait que soient mises en place, dans le cadre de la mission Lescure sur Hadopi, plusieurs mesures dont :- le maintient de la réponse graduée, dont est chargée la Hadopi
- le blocage des revenus publicitaires des sites faisant le commerce de contenus piratés
- l’application d’un taux de TVA réduit pour les DVD, Blu-ray et la vidéo dématérialisée
http://www.hdnumerique.com/actualite/ar ... eduit.html
News : VOD / Blu-ray : Le SEVN souhaiterait appliquer une TV
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Re: News : VOD / Blu-ray : Le SEVN souhaiterait appliquer une TV
et pourquoi ne pas améliorer les éditions blu-ray?
- en proposant de facto du son HD pour ceux qui le souhaitent
- en permettant un accès rapide au film, c'est à dire sans pub, sans ba, sans message anti-piratage (ou bien un texte rapide où il suffit de cliquer pour le sauter tout de suite)
et puis en diminuant les délais vidéo
par ailleurs, les éditeurs américains se doivent de sortir des éditions dans le monde entier au même moment!
mais non, ils vont continuer avec la hadopi totalement efficace, avec des messages lourdingues anti-piratage qui ne servent strictement à rien, avec un accès prise de tête à certains films, avec des titres us qui sortent en salle en france après leur sortie blu-ray aux us (et donc en rip sur le net)...
et croire qu'une baisse des taxes changera quelque chose, c'est croire au père noël...
- en proposant de facto du son HD pour ceux qui le souhaitent
- en permettant un accès rapide au film, c'est à dire sans pub, sans ba, sans message anti-piratage (ou bien un texte rapide où il suffit de cliquer pour le sauter tout de suite)
et puis en diminuant les délais vidéo
par ailleurs, les éditeurs américains se doivent de sortir des éditions dans le monde entier au même moment!
mais non, ils vont continuer avec la hadopi totalement efficace, avec des messages lourdingues anti-piratage qui ne servent strictement à rien, avec un accès prise de tête à certains films, avec des titres us qui sortent en salle en france après leur sortie blu-ray aux us (et donc en rip sur le net)...
et croire qu'une baisse des taxes changera quelque chose, c'est croire au père noël...
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Re: News : VOD / Blu-ray : Le SEVN souhaiterait appliquer une TV
Les consommateurs exigeants demanderont des éditions blu-ray de qualité. Mais, peu nombreux, ils ne pourront pas inverser la tendance actuelle, qui est celle de la baisse du marché global de la vidéo. Autrement dit, ce n'est pas vous qui allez changer grand chose ! Pour cela, il faut que les consommateurs lambda achètent, eux aussi, plus de DVD, blu-ray et VoD. Mais les chiffres démontrent que ce n'est pas le cas. Il faut se poser la question suivante : pourquoi les consommateurs lambda se détournent du marché de la vidéo ?
Les raisons sont multiples : le prix des galettes et des VoD, la possibilité d'avoir les films gratuitement dans les milieux obscurs du Web, les priorités, ect... Je persiste et signe en disant que la réponse est certainement à trouver dans les éditions DVD. Même si leurs ventes diminuent, incontestablement, il y a toujours un gouffre entre les ventes de DVD et les ventes de blu-ray. Si les gens privilégient les éditions DVD, c'est pour leurs prix, la rapidité à laquelle les prix des éditions DVD baissent, les offres spéciales intéressantes quantitativement pour les éditions DVD (3 éditions blu-ray pour 15 euros ou 5 éditions DVD pour 30 euros, les consommateurs lambda ont vite fait leur choix), le choix exhaustif (il y a plus d'éditions DVD que d'éditions blu-ray), ect... Les éditions DVD ont tous les avantages que recherchent les consommateurs lambda. Ah, il n'y a pas de haute définition. Mais qu'est-ce qu'ils s'en contrebalancent de la HD ! Même dans le marché de la vidéo, le low-cost prime et les éditions blu-ray ne sont pas du low-cost, ce qui explique pourquoi, malgré une progression des ventes de blu-ray de 20%, elles ne compensent pas les baisses de ventes de DVD.
Quand aux services de vidéo à la demande, si ils connaissent un succès grandissant pour la location, c'est un échec cuisant pour les achats définitifs. Peut-être que les consommateurs lambda préfèrent désormais louer un film, plutôt que d'en acheter un ? Peut-être aussi que les consommateurs lambda attendent enfin un service de vidéo à la demande par abonnement (vidéo via le streaming) intéressant, comme Netflix...
Les raisons sont multiples : le prix des galettes et des VoD, la possibilité d'avoir les films gratuitement dans les milieux obscurs du Web, les priorités, ect... Je persiste et signe en disant que la réponse est certainement à trouver dans les éditions DVD. Même si leurs ventes diminuent, incontestablement, il y a toujours un gouffre entre les ventes de DVD et les ventes de blu-ray. Si les gens privilégient les éditions DVD, c'est pour leurs prix, la rapidité à laquelle les prix des éditions DVD baissent, les offres spéciales intéressantes quantitativement pour les éditions DVD (3 éditions blu-ray pour 15 euros ou 5 éditions DVD pour 30 euros, les consommateurs lambda ont vite fait leur choix), le choix exhaustif (il y a plus d'éditions DVD que d'éditions blu-ray), ect... Les éditions DVD ont tous les avantages que recherchent les consommateurs lambda. Ah, il n'y a pas de haute définition. Mais qu'est-ce qu'ils s'en contrebalancent de la HD ! Même dans le marché de la vidéo, le low-cost prime et les éditions blu-ray ne sont pas du low-cost, ce qui explique pourquoi, malgré une progression des ventes de blu-ray de 20%, elles ne compensent pas les baisses de ventes de DVD.
Quand aux services de vidéo à la demande, si ils connaissent un succès grandissant pour la location, c'est un échec cuisant pour les achats définitifs. Peut-être que les consommateurs lambda préfèrent désormais louer un film, plutôt que d'en acheter un ? Peut-être aussi que les consommateurs lambda attendent enfin un service de vidéo à la demande par abonnement (vidéo via le streaming) intéressant, comme Netflix...