Lorsqu’en novembre dernier, au sujet d’Hugo Cabret de Martin Scorsese, James Cameron déclarait : “C'est absolument la meilleure photographie en 3D qui m'ait été donnée de voir”, le réalisateur d’Avatar avait vu juste. Hugo Cabret a effectivement été récompensé hier soir de 5 oscars, principalement techniques, dont celui de la meilleure photographie. Il s’agit d’une première dans l’histoire du cinéma et une façon de prouver que “oui” la 3D n’est pas un simple gadget destiné à gonfler le prix des billets. Elle peut apporter, lorsque les artistes s’en donnent les moyens, une dimension supplémentaire aux histoires. Un sens supplémentaire aux images...
Dans une excellente vidéo que nos confrères d’Endgatget ont publié, Martin Scorsese, qui souhaite réaliser à l’avenir d’autres films en 3D relief, explique ce que représente la 3D pour lui. Il se dégage de ce document l’idée que Scorsese considère la 3D comme faisant partie intégrante du processus de storytelling, l’art de la communication narrative.
“Nous voyons en 3D. Pour la plupart d’entre nous, nous voyons dans un espace et cet espace fait intégrante de nos vies. Il signifie quelque chose. Pour l’artiste qui dispose d’une vision, qui souhaite raconter une histoire retranscrite par des images, je pense que la façon dont cette personne utilise l’espace, cet élément supplémentaire, cette extra-dimension, est quelque chose de vraiment, vraiment important.”
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